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Lexique des termes montagnards

 

Sans être exhaustif, voici un petit lexique qui permettra de vous renseigner sur certains termes montagnards rencontrés dans des livres, ou des revues ou utilisés lors de nos activités.

 

Ce lexique est le fruit d'un travail collectif : une définition manque ou est incomplète, envoyez-vous votre définition ou votre remarque !

 

Cliquez sur la première lettre du mot cherché :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

A

Abalakov
Ancrage dans la glace, effectué de la manière suivante : à l'aide d'une broche à glace, l'alpiniste fore en biais deux trous qui se rejoignent pour former un V. Ensuite, il est possible de passer une cordelette puis de l'abouter pour former un ancrage très solide pouvant servir à l'assurage, à une descente en rappel ou à l'installation d'un relais. Ce type d'ancrage est également appelé lunule.

 

Arrête
Profil naturel formé à la jointure de deux faces d'une montagne.

 

Artif
Abréviation de artificielle, escalade artificielle plus exactement. On distingue deux types d'escalade :

  • l'escalade libre, où le grimpeur progresse avec les seules prises offertes par le rocher. Les points (pitons, spits...) ne servent qu'à la sécurité du grimpeur. Une cotation existe, elle va de 1 (une marche par exemple) à 9 (dalle se rapprochant de la platitude). L'échelle reste ouverte vers le haut. A partir de 6, la cotation est généralement subdivisée en a, b et c. Cette cotation est encore affinée avec un + : par exemple 6b+ est entre 6b et 6c, soit un "gros" 6b ou un "petit" 6c.
  • l'escalade artificielle, où le grimpeur n'est plus capable de passer en libre à cause d'une paroi trop raide, de prises trop petites ou inexistantes…. Les points, placés par le grimpeur, servent alors à la progression. Le grimpeur se hisse dessus grâce à de petites échelles, généralement en sangles, appelées étriers. La encore, il existe une échelle de cotation spécifique allant de A1 à A6. Elle est grosso modo fonction de la précarité du point placé et de la longueur de chute potentielle (A5 indique que tous les points de la longueur sauf le relais , ne tiennent guère plus que le poids du grimpeur, et si il commet une erreur, il "déboutonnera" toute la longueur). La encore, on trouve parfois un + pour affiner, et on note A3+ ou A3/A4.

ARVA
Appareil de Recherche de Victime d'Avalanche. Il s'agit d'un émetteur/récepteur porté par le skieur de randonnée, qui permet d'être localisé sous une avalanche. Au départ d'une excursion, tout le monde est en mode émission. Si un ou plusieurs skieurs passent sous une avalanche, les rescapés passent en mode réception et peuvent localiser leurs camarades ensevelis en mode émission. La recherche finale s'effectue à l'aide d'une sonde et la victime est ensuite dégagée à l'aide d'une pelle. L'ARVA, la pelle et la sonde constituent le minimum d'équipement de sécurité à emporter obligatoirement avec soit l'hiver. Attention, cet équipement ne dispense en aucun cas d'être au courant de la météo, des conditions de neige et de la plus élémentaire prudence !

 

B

Haut

Baudrier
Dispositif personnel composé de sangles matelassées ceinturant les cuisses et la taille. Un pontet (ou boucle fermée) relie la partie cuisses à la partie taille. Ce pontet sert généralement à attacher un dispositif d'assurage. Le baudrier est indispensable pour toutes les activités qui nécessitent un assurage des pratiquants.

 

Becquet
Proéminence saillante du rocher, très utile aux grimpeurs qui s'en servent de point d'assurage en le coiffant d'une sangle.

 

Boîte aux lettres
Passage où le grimpeur se faufile entre des blocs souvent coincés (la plupart du temps dans une cheminée étroite).

 

Bouillon
Expression imagée désignant le mauvais temps : tempête, neige, brouillard….

 

Broche, broche à glace
Tube fileté comportant à un bout un trépan et à l'autre bout un œil. L'alpiniste visse la broche dans la glace (éventuellement à l'aide d'une manivelle intégrée) et s'assure en mousquetonnant sur l'œil. Pour enlever une broche, il suffit de la dévisser.

 

C

Haut

Cairn
Amas de pierres de forme pyramidale indiquant un passage à suivre ou un point remarquable (sommet par exemple). Les cairns sont édifiés par les randonneurs et la tradition veut que chaque personne qui passe devant y dépose sa pierre.

 

Calotte
Masse de neige ou de glace qui recouvre un sommet.

 

Came
Au nombre de quatre sur les friends, les cames désignent ces pièces métalliques qui effectuent un mouvement de translation et qui permet au friend de se coincer dans une fissure. Les cames s'opposent deux à deux sur les bords de la fissure. Plus on tire sur le friend, plus les cames tendent à s'écarter et ainsi le point d'ancrage est plus solide.

 

Coinceur
Ils servent pour l'assurage. Comme les pitons ou les friends, il en existe différentes sortes et de toutes tailles. Ce sont des pièces métalliques que l'on coince dans les fissures. Certains ressemblent à des écrous.

 

Autant la section de Bagnères a été dynamique au départ, autant elle entre en stagnation passive dans les années d'après guerre, quand s'affirme par ailleurs la vitalité du pyrénéisme sportif en escalade et ski. Elle est alors dépassée par Tarbes et Pau.

 

Combe
Vallon ou petite vallée en cuvette.

 

Conversion
Se dit d'un demi-tour ou d'un changement de sens de progression effectué par un skieur.

 

Coulée
Avalanche de taille modeste.

 

Couloir
Passage raide et étroit coupant une barre rocheuse ou situé entre deux blocs de rochers.

 

Couloir
Passage souvent raide entre deux arêtes proches de quelques mètres. Un couloir étroit est une goulotte.

 

Corniche
Amas de neige en surplomb formé par le vent sur une crête. Une corniche peut avancer de plusieurs mètres dans le vide.

 

Cornière
En forme de U ou de V, désigne les pitons ainsi profilés. L'alpiniste les utilise en général dans des fissures allant jusqu'à un bon centimètre de large.

 

Crête
Prolongement d'une arête qui conduit au sommet d'une montagne.

 

Crampons
Dispositif de sécurité métallique à 10 ou 12 dents longues de 3 à 4 cm et se fixant sur les chaussures des randonneurs ou alpinistes pour permettre une progression sur glace en toute sécurité.

 

Crevasse
Fissure profonde entaillant la surface d'un glacier.

 

Crux
Passage le plus difficile d'une voie. Synonyme de passage clé.

 

D

Haut

Daisy-chain
Sangle d'une longueur d’environ 1,20 mètre, cousue en de nombreuses boucles pour permettre de se vacher (s'attacher) à la longueur souhaitée. Elle est extrêmement pratique à un relais pour se pendre confortablement. En artif, son champ d'action est encore plus important, elle permet d'attacher un piton avant de le planter (pour ne pas le perdre), de tester un point douteux....

 

Dégaine
Elle permet de s'assurer en grimpant. Elle est constituée d'un ensemble mousqueton – sangle (de 10 à 20 centimètres) – mousqueton. Dans l'un des mousquetons passe la corde, l'autre est mousquetonné au point d'assurage.

 

Dégaine-explose
Dégaine conçue pour absorber une partie de l'énergie du choc provoqué par une chute. La sangle de ce type de dégaine est pliée en accordéon et maintenue par de fines coutures qui lâcheront (exploseront) lors d'une chute, ce qui allongera la sangle jusqu'à la couture de sécurité après avoir fourni un amorti au grimpeur.

 

Dévers
Un dévers est une paroi penchée, mais au-delà de la verticale c'est un surplomb.

 

Dévisser
Chuter.

 

Dièdre
Passage rocheux qui a la forme d'un livre posé de bout et ouvert. Le grimpeur escalade généralement un dièdre en écart.

 

Dulfer
Technique d'escalade, utilisée pour gravir des fissures ou des fissures-dièdres (fissures au fond des dièdres), qui consiste à opposer les pieds et les mains. Les mains "tirent" le bord le plus proche du grimpeur, tandis que les pieds, parfois au même niveau que les mains, "repoussent" l'autre bord. C'est une technique souvent athlétique.

 

Dynamique
Corde dynamique. L'alpiniste est amené à utiliser deux types de cordes :

  • les cordes dynamiques, pour l'escalade pure. Elles ont une certaine élasticité permettant au grimpeur de na pas se faire "démembrer" lors d'une chute.
  • les cordes statiques sont utilisées comme cordes fixes, sur lesquelles l'alpiniste remonte avec ses jumars. Cela évite l'effet yo-yo des cordes dynamiques utilisées en fixe.

 

E

Haut

Ecaille
Plaque rocheuse plus ou moins solide, décollée de la paroi proprement dite. Entre les deux se trouve une fissure qui permet de remonter le long de l'écaille. Synonyme de feuillet.

 

Eperon
Proéminence rocheuse rompant la ligne naturelle d'une arête.

 

F

Haut

Feuillet
Plaque rocheuse plus ou moins solide, décollée de la paroi proprement dite. Entre les deux se trouve une fissure qui permet de remonter le long du feuillet. Synonyme de écaille.

 

Fixe
Voir Dynamique.

 

Friend
Système d'assurage constitué d'une tige et de cames qui s'ouvrent ou se ferment, et qui viennent se bloquer sur les bords d'une fissure, ou dans un trou. Plus on tire sur le friend, plus les cames s'écartent et plus il est solide (s'il est correctement posé).

 

G

Haut

Glacier
Etendue de glace formée par l'amoncellement de couches de neige successives, rendues compactes par leur propre masse.

 

Goofy
Terme utilisé en snowboard et définissant les pratiquants surfant pied droit en avant, par opposition à "regular" . Pour déterminer si vous êtes goofy ou regular, on vous demandera de vous tenir debout, bien droit(e), jambes et pieds joints, les yeux fermés. La personne qui fait le test, vous poussera doucement dans le dos après une brève attente. Pour rétablir l'équilibre, vous avancerez le pied droit si vous êtes goofy, ou le pied gauche si vous êtes regular.

 

Goulotte
Etroiture remplie de glace ou de neige, striant une paroi. Quand une goulotte s'élargit de plusieurs mètres, on préfèrera parler de couloir.

 

Gradins
Passage d'escalade en général facile où le rocher prend la forme d'un escalier ou de gradins de tribune.

 

Graton
Synonyme de réglette. Aspérité de la roche qui offre une prise petite (moins d'un centimètre) mais souvent franche.

 

Gri-gri
Appareil assureur-descendeur autofreinant. Le gri-gri se place sur la corde et se fixe au pontet du baudrier. Ce système d'assurage est très confortable car il se bloque instantanément en cas de chute du leader. En solo, après quelques modifications, il est utilisable pour s'auto assurer

 

H

Haut

Huit
Pièce de métal en forme de 8 permettant l'assurage d'un grimpeur en moulinette ou lors d'une descente en rappel.

 

J

Haut

Jumar
Poignée autobloquante : quand on monte la poignée, elle coulisse, quand on tire dessus elle se bloque. Deux poignées, l'une reliée au baudrier, l'autre reliée à un étrier pour le pied, permettent de remonter sur une corde préalablement fixée. Les jumars sont aussi couramment utilisés en spéléologie.

 

L

Haut

Ledge
Abréviation de portaledge.

 

Longueur
Longueur de corde, l'unité de mesure de l'alpiniste. Exprime la distance entre deux relais, égale au maximum à la longueur de la corde emmenée par la cordée. La plupart du temps un brin simple de 50m ou deux brins plus fins de 50m (corde à double). En solo, le problème du tirage de la corde (frottement sur le rocher) ne se posant plus, le grimpeur peut faire des longueurs de 100m.

 

Ligne de pente
Ligne entre l'endroit le plus haut et l'endroit le plus bas d'une pente.

 

Lunule
Ancrage dans la glace, effectué de la manière suivante : à l'aide d'une broche à glace, l'alpiniste fore en biais deux trous qui se rejoignent pour former un V. Ensuite, il est possible de passer une cordelette puis de l'abouter pour former un ancrage très solide pouvant servir à l'assurage, à une descente en rappel ou à l'installation d'un relais. Ce type d'ancrage est également appelé abalakov.

 

M

Haut

Marche d'approche
Déplacement, du lieu où il n'est plus possible d'accéder avec un véhicule, jusqu'au camp de base ou au début de la voie. Cette marche peut se faire avec des porteurs, des mules ou des yaks (bien que cela soit assez rare dans les Pyrénées, surtout pour les yaks !).

 

Mixte
Escalade mêlant le rocher et la glace, et parfois la neige.

 

Moraine
Fragments de montagne plus ou moins grossiers charriés et broyés par un glacier dans sa partie frontale, inférieure ou latérale.

 

Mouflage
Technique de corde utilisant des autobloquants et des poulies pour démultiplier les forces mises en jeu. La maîtrise de cette technique est indispensable pour sortir quelqu'un d'une crevasse, ou pour hisser un sac lourd. Il existe des mouflages simples, doubles ou triples.

 

Mouliner
Descendre une personne en moulinette, c'est la descendre accrochée au bout d'une corde à la différence du rappel où l'alpiniste se descend lui-même.

 

N

Haut

Névé
Masse de neige, permanente et qui ne s'est pas transformée en glace, située dans les zones peu exposées au soleil. On trouve aussi des névés dans la partie inférieure des couloirs d'avalanches et dans les combes exposées au vent.

 

P

Haut

Peau de phoque
Utilisée en ski de randonnée, cette bande, de la largeur et de la longueur de la spatule, présente une face autocollante (qu'il faut parfois ré-encoller) qui vient s'appliquer sur le dessous du ski et une face recouverte de poils synthétiques ("la peau de phoque") qui empêche de glisser et permet au skieur de monter skis aux pieds.

 

Penduler, faire le pendule
Mouvement de balancier semblable à celui d'un pendule. L'alpiniste se met en tension sur la corde à une distance plus ou moins importante d'un point d'assurage. Puis il se déplace, les pieds à plat sur la paroi, pour traverser une zone lisse et rejoindre une prise. Parfois, il faut se reprendre à plusieurs fois, courir dans un sens puis dans l'autre afin de gagner en amplitude.

 

PGHM
Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne. Il s'agit d'un des deux organismes chargés du secours en haute montagne avec certaines compagnies de CRS.

 

Pioche
Synonyme de piolet.

 

Piolet
Outil emblématique de l'alpiniste, ressemblant à l'origine à une pioche. Le piolet est constitué d'un manche (métallique aujourd'hui, en bois autrefois) à bout ferré, et d'une tête. D'un côté de la tête se trouve la lame du piolet, de l'autre une panne (utile pour sculpter des marches dans la neige gelée) ou un marteau (utile pour planter un piton). Plus le piolet est court, plus il est adapté à une utilisation en terrain raide, l'extrême étant le piolet-traction, long d'environ 50cm, avec une lame très agressive (très recourbée). Avec ce type de piolet dans chaque main et des crampons aux pieds, l'alpiniste peut ainsi progresser sur une paroi de glace verticale. Il est aussi possible de réaliser un point d'assurage avec le piolet.

 

Piton
Il en existe de toutes tailles et de toutes sortes. Il s'agit la plupart du temps d'une lame d'acier ou en alliage, surmontée d'un œil à 90° de la lame. Le piton est planté dans une fissure du rocher à l'aide d'un marteau. Son "chant" donne souvent une bonne indication de la qualité de l'ancrage.

 

Piton à compression
C'est un piton cylindrique dont le corps est légèrement plus large que le trou (foré) dans lequel il est logé en force. Ce type de piton n'est plus utilisé et a été remplacé par les spits.

 

Plaque à vent
Couche de neige dense et très instable formée par le vent. Mal arrimée sur la couche de neige inférieure, elle provoque la plupart des avalanches et constitue de ce fait le principal danger des adeptes de hors piste.

 

Plaquette
Pièce métallique coudée à environ 75° composant un spit et constituant un point d'assurage grâce à son œil pouvant recevoir un mousqueton.

 

Point (d'assurage)
On désigne ainsi tout ce qui sert au grimpeur pour s'assurer (piton, coinceur, ...) et qui le retiendra en cas de chute. A noter qu'en escalade artificielle, le point de progression joue aussi le rôle de point d'assurage.

 

Pontet
Boucle du baudrier reliant les sangles des cuisses à la sangle de la taille. C'est le pontet qui servira de point d'attache à tous les systèmes d'assurage (gri-gri, huit...).

 

Portaledge
Le portaledge a avantageusement remplacé le hamac, c'est la maison de l'alpiniste. Cela ressemble à un lit de camp, auquel on a accroché six suspentes sur les tubes qui entourent de "lit". Ces suspentes sont reliées à un point , le point d'attache à la paroi. Le tout est recouvert d'une toile de tente qui isole l'alpiniste de l'extérieur. Cela permet de dormir confortablement dans les parois les plus lisses. Il existe des portaledges simples (pour une personne), des doubles (pour deux) et plus rarement des triples.

 

Pulka
C'est un traîneau, une coque rigide de forme ogivale, avec des patins dessous, qui est tirée par l'homme sur la neige. La pulka sert surtout pour des approches sur glacier ou dans des expéditions polaires. Elle peut être chargée à plus de cent kilos, ce qui est loin d'être la cas d'un sac à dos !

 

Push
Un push, c'est un assaut non-stop. Généralement, les alpinistes font un push quand ils sont proches de la cime. Néanmoins, lors d'une expédition en style ultra-léger, il peut arriver que le push ait lieu depuis la base de la paroi. Faire un push est souvent nécessité par des conditions (principalement météorologiques) favorables qui sont en train de changer.

 

Q

Haut

Quincaillerie, quincaille
Tout le matériel métallique (et lourd) de l'alpiniste : pitons, friends, coinceurs....

 

R

Haut

Ratrack
Chenillette utilisée pour le damage des pistes de ski.

 

Réglette
Synonyme de gratton. Aspérité de la roche qui offre une prise petite (moins d'un centimètre) mais souvent franche.

 

Regular
Terme utilisé en snowboard et définissant les pratiquants surfant pied gauche en avant, par opposition à "goofy". Pour déterminer si vous êtes regular ou goofy, on vous demandera de vous tenir debout, bien droit(e), jambes et pieds joints, les yeux fermés. La personne qui fait le test, vous poussera doucement dans le dos après une brève attente. Pour rétablir l'équilibre, vous avancerez le pied gauche si vous êtes regular, ou le pied droit si vous êtes goofy.

 

Relais
Endroit où les membres d'une cordée se retrouvent et où ils s'assurent mutuellement. Le premier de cordée grimpe, place ses points d'assurage (pitons, friends, …) au fur et à mesure de son escalade. Arrivé en bout de corde (en général 50m), il installe le relais, si possible dans un endroit "confortable" (une petite terrasse par exemple) : il plante quelques pitons, ou place des coinceurs qu'il relie entre eux par une sangle à laquelle il s'attache. Son second cesse de l'assurer, le premier assure alors le second qui escalade et rejoint son compagnon au relais. Le premier reprend le matériel d'assurage récupéré par le second et repart dans une nouvelle longueur, assuré par son second. Un relais doit être inarrachable, c'est pourquoi on y trouve parfois des spits.

 

Renfougne
Fissure large ou cheminée étroite généralement ouverte sur le vide, et malaisée à escalader.

 

Rimaye
Crevasse ou fissure abrupte qui se forme entre un glacier et une paroi rocheuse ou la pente enneigée qui le longe. La rimaye se trouve généralement à un endroit où la pente se raidit et elle peut présenter un obstacle sérieux.

 

S

Haut

Sérac
Blocs ou tranches de glace désordonnés qui se forment aux ruptures de pente des glaciers. Par l'action mécanique du glacier, les séracs se détachent de plus en plus du glacier jusqu'à s'effondrer. C'est un des dangers objectifs de l'alpinisme : contre lequel on ne peut rien faire à part ne pas se trouver dessous. La chute d'un sérac est totalement imprévisible et peut survenir à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

 

Spit
C'est l'arme absolue : quand l'alpiniste de trouve dans une zone complètement lisse, il met un spit. L'alpiniste visse une cheville de métal dite auto-foreuse (son extrémité est dentelée) sur son tamponnoir. En martelant son tamponnoir et en le tournant régulièrement, l'alpiniste arrive à forer un trou d'environ trois centimètres. Selon la dureté de la roche, c'est plus ou moins difficile et l'alpiniste est parfois obligé de changer la cheville qui est trop usée.
Ensuite, l'alpiniste enfonce un cône à l'extrémité de la cheville, il place le tout dans le trou, puis martèle le tamponnoir. La cheville s'expanse, l'alpiniste dévisse le tamponnoir puis visse une plaquette dont il pourra mousquetonner l'œil. L'ensemble constitue un spit. Pour des raisons éthiques, certains alpinistes en refusent l'emploi.
En escalade moderne, le grimpeur utilise maintenant plus volontiers des goujons, qu'il place à l'aide d'une perceuse.

 

Statique
Corde statique. L'alpiniste est amené à utiliser deux types de cordes :

  • les cordes dynamiques, pour l'escalade pure. Elles ont une certaine élasticité permettant au grimpeur de na pas se faire "démembrer" lors d'une chute.
  • les cordes statiques sont utilisées comme cordes fixes, sur lesquelles l'alpiniste remonte avec ses jumars. Cela évite l'effet yo-yo des cordes dynamiques utilisées en fixe.

 

Style alpin
Ou technique alpine. En expédition, on distingue trois types de techniques pour gravir une paroi :

  • la technique himalayienne : le camp de base est situé au pied de la paroi, et les alpinistes fixent des cordes jusqu'en haut de la paroi (ils reviennent à chaque fois au camp de base puis remontent aux jumars les cordes préalablement fixées, en installent de nouvelles, etc.).
  • la technique capsule : les alpinistes partent avec une longueur limitée de cordes fixes (entre 100 et 500m). Ils fixent leurs cordes puis installent un camp (souvent suspendu) au terme de leurs cordes. Ils les récupèrent, les réinstallent au dessus et refont cette manipulation jusqu'à faire un assaut vers la cime. Cette technique est souvent adaptée aux grandes parois.
  • La technique alpine : pas de cordes fixes, uniquement la corde d'assurage. Les alpinistes bivouaquent (éventuellement) à un endroit différent chaque jour.

 

Surplomb
Dévers négatif que peut présenter une face rocheuse : paroi penchée au-delà de la verticale.

 

T

Haut

Tamponnoir
C'est un tube de métal plein, long d'une quinzaine de centimètres, entouré en son milieu de caoutchouc (pour la prise en main et la protection) au bout duquel se trouve une tige filetée sur laquelle viendra se visser une cheville auto-foreuse. Un tamponnoir sert à forer un trou où sera placé un spit.

 

Technique alpine ou style alpin
En expédition, on distingue trois types de techniques pour gravir une paroi :

  • la technique himalayienne : le camp de base est situé au pied de la paroi, et les alpinistes fixent des cordes jusqu'en haut de la paroi (ils reviennent à chaque fois au camp de base puis remontent aux jumars les cordes préalablement fixées, en installent de nouvelles, etc.).
  • la technique capsule : les alpinistes partent avec une longueur limitée de cordes fixes (entre 100 et 500m). Ils fixent leurs cordes puis installent un camp (souvent suspendu) au terme de leurs cordes. Ils les récupèrent, les réinstallent au dessus et refont cette manipulation jusqu'à faire un assaut vers la cime. Cette technique est souvent adaptée aux grandes parois.
  • La technique alpine : pas de cordes fixes, uniquement la corde d'assurage. Les alpinistes bivouaquent (éventuellement) à un endroit différent chaque jour.

 

Tricounis
Ancienne marque de clous de chaussures. Les alpinistes utilisaient autrefois des chaussures dont la semelle recevait des petites pièces de métal, et ce, avant l'avènement des fameuses semelles Vibram.

 

V

Haut

Vacher (se)
Synonyme de s'attacher. En arrivant en haut d'une voie d'escalade équipée ou non, ou avant de préparer un relais ou plus généralement quand on s'arête sur une paroi, il faut se vacher.

 

Vire
Décrochement en palier formant une terrasse plus ou moins large et horizontale dans une pente abrupte ou une paroi.

 

Voie
Itinéraire allant du camp de base au sommet. La voie la plus facile et donc la plus fréquemment empruntée se nomme en général la voie normale.

 

 

 

 

 

 

 

 

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